La Grand-Mère Poule

Quand on est venu il y a deux ans pour un premier repérage, des amis installés ici nous ont emmenés prendre un brunch à la Grand Mère Poule de l’Avenue du Mont-Royal, et ce fut le coup de foudre. Ce petit restaurant est surement en partie responsable de notre envie de nous installer ici ! Maintenant que nous sommes résidents permanents, nous sommes restés fidèles à cet endroit qui nous permet deux fois par semaine de déguster des brunchs exceptionnels.

Si vous cherchez de l’originalité, ce resto n’est pas pour vous ! La Grand Mère Poule fait dans l’ultra-classique, et c’est ce qu’on aime. Ils servent des plats qu’aurait pu vous faire votre grand-mère, si elle avait été québécoise. Les plats sont de qualité (tout est frais et autant que possible fait “maison”), l’ambiance est chaleureuse (décor “ferme”) et le personnel est aux petits soins.

Si vous cherchez un bon mix entre le sucré et le salé, je vous recommande le “Jamais d’oeufs sans toi” (10.95$). Ce brunch en trois étapes vous calera pour la journée. On commence par deux oeufs (cuisson au choix), accompagnés de rosties (patates râpées cuites au grill) et de bacon grillé. On passe ensuite au sucré avec le délicieux pain à la banane, les fruits frais et quelques quartiers de pommes cuits à la cannelle. On se cale définitivement avec des tranches de pain grillé napées de beurre salé et tartinés de confitures (un conseil, essayez une tranche beurrée de tartinade de caramel, accompagnée de café chaud, c’est un régal !).

N’oubliez pas si vous y allez d’aller faire un tour aux toilettes, pour une ambiance “100% poulailler”. Petit conseil pour finir, évitez d’y aller le week-end, le restaurant est plein à craquer, le service est plus “speed” et les portions plus petites. Après 10 heures le dimanche, il faudra faire la queue !

Ajout du 6 juin 2011

Suite à quelques brunchs un peu décevants ces derniers temps, je suis obligé de réviser mon jugement à la baisse. Je déconseille vraiment d’y aller le week-end. Les portions sont passées de “plus petites” à rikiki. Ce dimanche, je me suis même demandé s’il y avait à manger dans mon assiette. Une petite dose de rosties, 3 lannières de bacon maigrichonnes, deux petites tranches de pain à la banane (plutôt sèches), et deux malheureux morceaux de fruits (un quart de tranche de pastèque et une demi-tranche d’ananas. Et bien sûr deux oeufs posés sur une grosse quantité de salade frisée, qui semblait plus être là pour faire du volume. Même les tranches de pain de mie étaient petites. J’ai  également observé de plus en plus fréquemment des problèmes de cuisson au niveau des rosties, qui sont déjà arrivées blanches et pas assaisonnées.

Par contre en semaine, la qualité et la quantité sont la plupart du temps toujours au rendez-vous, même si je me dis de plus en plus souvent qu’en cas de grosse fringale je vais aller à l’Universel, où les portions sont plus copieuses.

Ajout du 21 août 2011

La dégringolade de la Mère Poule continue, au point que j’ai retiré cette adresse de mes coups de coeur. C’est probablement la dernière fois que nous y mettons les pieds. Nous n’avions pas prévu d’y aller, mais la pluie nous a incités à aller au plus près.

Ce brunch a été éprouvant et calamiteux. En arrivant, on doit attendre 10 minutes les menus car il n’y en a pas assez pour tout le monde. Les oeufs sont repartis deux fois en cuisine, car trop cuits (quand on veut des oeufs à la coque coulants, on ne veut pas des oeufs durs !). Il n’y a plus de coquetiers, on nous sert donc les oeufs dans des petits pots en plastique qui contiennent d’habitude les pommes cuites. Résultat, ils sont difficiles à manger et ne tiennent pas debout ! Autant les mettre directement dans l’assiette ! On abandonne quand on nous apporte un oeuf presque cru (blanc transparent). Il me semble quand même que cuire correctement un oeuf à la coque devrait être la portée de n’importe quel cuistot non ? Je commande un extra-saucisse, qu’on oublie évidemment de me ramener. (Je ne réclame pas, de peur qu’elles arrivent mal cuites).

Je vois l’assiette d’une table voisine repartir en cuisine. Un signe !

A 11h, il n’y a plus de pain aux bananes, un comble, alors que c’est l’ingrédient principal du brunch qu’on a choisi. On nous propose des pancakes aux bleuets à la place. Mais on est loin de gagner au change : ils ressemblent à tout sauf à des pancakes frais. Ils sont petits, fins, et chaque pancake contient de 5 à 10 bleuets. Au goût c’est assez inintéressant, trop sec ! Les roasties sont difficilement mangeables : blancs car pas cuits et pas assaisonnés. Quand vont-ils enfin remplacer ces insipides roasties par des vraies patates sautées ? Au final, un brunch gâché et la certitude que la prochaine fois, on ira ailleurs, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige !

La goûte d’eau ! En arrivant chez moi, je me rends compte qu’on m’a facturé le brunch d’une autre table. Heureusement, le prix était à peu près le même ce qui n’a pas éveillé mes soupçons au moment de payer.

Zéro pointé !

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